Mea culpa mais pas que. Patron emblématique de l'industrie crypto américaine, Brad Garlinghouse est une personnalité qui compte dans l'écosystème et sa parole est importante. En bisbille depuis de longues années avec la SEC, il a profité d'une intervention sur la scène de la DC Fintech Week pour faire un bilan rapide de cette procédure judiciaire où se mêlent regrets et rancœurs mais il s'est aussi projeté sur un avenir post élection américaine résolution haussière pour la crypto en général et pour le XRP en particulier. Voici les meilleurs moments de son intervention.
Brad Garlinghouse a quelques regrets à propos de Ripple et de la SEC
Brad Garlinghouse a tout d'abord concédé qu'il aurait sûrement du « se rapprocher des régulateurs américains bien plus tôt » car maintenant, son entreprise et le reste de l'industrie doivent faire face à des procédures judiciaires à répétition :
« Je repense à cela et je le regrette. Je pense que nous avons commis une erreur en ne nous penchant pas plus tôt sur le sujet et nous essayons maintenant en quelque sorte de rattraper le temps perdu. »
Brad Garlinghouse sur la scène de la DC FINtech Week – Source : YouTube
Il reconnaît sourire d'ailleurs dans un demi avoir fait beaucoup plus d'aller-retour à Washington ces deux dernières années que pendant les années précédentes ! Cependant, derrière ce mea culpa, on envoie toujours une forme de ressentiment envers la SEC qu'il accuse d'avoir fait des Etats-Unis un « trainard en matière de crypto mondiale ».
Pour lui, la direction de la régulation américaine a instauré « un règne de la terreur contre l'industrie » auquel certains politiciens comme Elisabeth Warren ont largement participé. Et même s'il reconnaît que Sam Bankman-Fried a fait beaucoup de mal au secteur qu'il a littéralement « blessé », il est temps pour le personnel politique d'admettre que l'industrie crypto « à des personnes sérieuses qui font des choses sérieuses ».
Le patron de Ripple envisage un avenir radieux pour la crypto aux Etats-Unis
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Brad Garlinghouse fait d'ailleurs montre d'un grand optimisme sur le futur de son secteur et il affirme qu'un changement de politique sera opéré par la nouvelle administration qui prendra les rêves du pays en janvier prochain :
« Je pense que quoi qu'il arrive, nous allons voir un grand reset. Nous allons voir des progrès à l'avenir et il me tarde déjà d'y être ! »
Brad Garlinghouse sur la scène de la DC FINtech Week – Source : YouTube
Pour le grand patron, peu importe donc qui emporte le suffrage car des deux côtés de l'échiquier politique américain à pris conscience des enjeux économiques et stratégiques, même si les manières de faire sont évidemment un peu différentes :
« Trump s'est positionné très tôt et très agressif en mode pro-crypto et a même déclaré qu'il était le président de la crypto alors que Kamala Harris, originaire de la Silicon Valley et plutôt pro-techno, a été plus nuancée sur le sujet. »
Brad Garlinghouse sur la scène de la DC FINtech Week – Source : YouTube
Fidèle à la politique de neutralité de son entreprise, il n'a donc pas livré le nom de son candidat préféré mais il a quand même reconnu que l'administration Biden avait « échoué en la matière ».
La pression monte autour de l'élection présidentielle à venir et même les grands capitaines d'industrie attendent les résultats avec une impatience teintée de doute, car les lendemains de scrutin sont aussi le temps où les promesses de campagne font face à la réalité de la gouvernance. Le Président Trump ou la Présidente Harris seront-ils à la hauteur des espoirs qu'ils suscitent actuellement ? Réponse dans 12 jours.
