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A Nancy, le procès hors norme d'une arnaque aux crypto-monnaies ou aux diamants s'est ouvert

A Nancy, le procès hors norme d'une arnaque aux crypto-monnaies ou aux diamants s'est ouvert
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Publié le 21/10/2024 20:14 Mis à jour le 21/10/2024 20:56

Temps de lecture : 1min – vidéo : 3min Escroquerie : un procès hors norme s'est ouvert à Nancy

Plus d'un millier de victimes, 28 millions d'euros de préjudice et des clubs de football parmi les plaignants. Le procès d'une escroquerie géante sur internet a débuté, lundi.

Un centre des Congrès de Nancy a été réquisitionné par la justice pour juger une affaire hors norme, baptisée « carton rouge ». Le procès d'une arnaque aux crypto-monnaies ou aux diamants, pour 28 millions d'euros de préjudice et un millier de victimes, s'est ouvert, lundi 21 octobre, avec, parmi les dupés, des clubs de football. L'audience, devant laquelle 22 personnes sont poursuivies, a débuté peu après 15 heures en présence de certaines des nombreuses parties civiles – plus de 850 sont enregistrées.

Marie-Bernadette Holmaer, retraitée, a fait le déplacement depuis Martigues (Bouches-du-Rhône). Elle a perdu plus de 10 000 euros il y a six ans, qu'elle croyait placée dans des diamants. Autre partie civile, Yves Boisseau évoque, lui, « de la colère, de la haine. Je suis désabusé, ils m'ont vendu du vent », témoigne-t-il auprès de France 2.

Les escrocs avaient ouvert 199 comptes en banque dans 19 pays pour collecter et transférer les fonds virés par les victimes. Une vingtaine de sites frauduleux avaient été créés par des malfaiteurs, qui mettaient des particuliers en relation avec d'autres membres de l'organisation, pour servir de support aux escroqueries. « Quand vous commencerez à recevoir vos intérêts, avec des personnes avenantes au téléphone, qui savaient de quoi elles parlaient, finalement vous vous dites que le petit montant que vous avez mis en fonctionnement. Vous passez à des montants plus importants et l'escroquerie se referme », explique Gaël Colin, avocat des parties civiles. Les prévenus, dont trois sont en fuite, seront jugés durant quatre semaines.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.



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