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ETF Bitcoin et Ethereum : Après le Wisconsin et la Floride, c'est le Michigan qui investit dans la crypto

ETF Bitcoin et Ethereum : Après le Wisconsin et la Floride, c'est le Michigan qui investit dans la crypto
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Les points clés de cet article :La caisse de retraite de l'État du Michigan a massivement investi dans des ETF Ethereum, marquant une étape importante pour ce type de fonds.
Malgré des performances atténuées, Ethereum suscite un intérêt institutionnel croissant, illustré par l'investissement significatif du Michigan.

La revanche d'Ethereum ? Depuis leur lancement au mois de juillet dernier, les ETF Ethereum au peinent à trouver leur public et ils présentent de la comparaison avec leurs homologues indexés sur Bitcoin qui réalisent des performances inédites. Soi-disant moins faciles à vendre par les professionnels, ces fonds négociés en bourse sur ETH ont pourtant réussi dernièrement à attirer un investisseur important : la caisse de retraite de l'Etat du Michigan. Cet acteur institutionnel s'était déjà positionné sur des ETF Bitcoin et il vient donc de s'exposer à la croissance future du prince de la crypto et il l'a fait en grand !

La caisse de retraite du Michigan a acheté en masse des ETF Ethereum au comptant

The State of Michigan Retirement System est l'organisme qui s'occupe de la gestion des retraites des employés de l'État, du personnel des écoles publiques, des juges, des policiers d'État et des membres de la Garde Nationale, soit 598. 000personnes. Chaque trimestre, ce gestionnaire de placement institutionnel est tenu de déclarer publiquement ses différents avoirs en actions, obligations et produits financiers divers dans ce que l'on appelle aux Etats-Unis le formulaire 13F.

C'est ainsi que l'on a appris que l'État du Michigan avait acheté récemment 460 000 parts du Grayscale Ethereum Trust ETF (ETHE) évalué à environ 10 millions de dollars au cours actuel et 460 000 parts du Grayscale Ethereum Mini Trust ETF (ETH) pour 1,1 million de dollars. Ce faisant, il devient le 5ème plus gros investisseur du fonds ETHE et le 4ᵉ du fonds ETH comme le souligner un responsable de recherche de chez VanEck sur les réseaux sociaux.

Mieux, alors qu'il était déjà détenteur de 7 millions de dollars de parts de l'ETF Bitcoin au comptant de chez BlackRock, l'Etat du Michigan possède donc maintenant plus d'ETF Ethereum que Bitcoin et cela est « une belle victoire pour l'ETH vu les circonstances » fait remarquer Eric Balchunas, le spécialiste du secteur.

Les ETF cryptos ont su convaincre les caisses de retraite du Wisconsin, de la Floride et maintenant du Michigan

La Floride et le Wisconsin font aussi partie des Etats qui mettent sur les ETF Bitcoin et Ethereum

Et le Michigan n'est pas le premier à montrer de l'intérêt pour ces produits négociés en bourse indexés sur Bitcoin puisque l'Etat voisin du Wisconsin a lui aussi déclaré propriétaire pour 100 millions de dollars de l'ETF Bitcoin au comptant de BlackRock au mois de mai dernier. Plus fort encore, le directeur financier de la Floride a reconnu dans la presse que son État possédait pour environ 800 millions de dollars d'investissements « liés à la crypto » sans plus de précision.

Ces fonds institutionnels montrent donc un intérêt certain pour Bitcoin et maintenant Ethereum et même s'il s'agit seulement de trois États sur plus de cinquante, un mouvement semble être amoureux. Cette tendance est d'ailleurs confirmée par plusieurs études dont celle de Nickel Digital Asset Management qui affirmait au printemps dernier que tous les grands fonds déjà investis dans la crypto prévoyaient d'augmenter leur exposition. Cela aura-t-il un effet boule de neige sur tous ceux qui n'y ont pas encore goûté ? On ne peut que le supputer.

Les achats d'ETF Ethereum du Michigan sont une petite revanche alors même que le cours de la seconde cryptomonnaie du marché a du mal à décoller ce qui ne manque pas de relancer les débats parmi les pro et les anti ETH. Annoncé mort pour la énième fois par certains, le projet est pourtant carrément annoncé comme « le nouvel Amazon du Web3 » par d'autres. Qui aura raison ? Réponse dans quelques mois.



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