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Satoshi Nakamoto – Une année avec le créateur (toujours) anonyme du Bitcoin

Satoshi Nakamoto – Une année avec le créateur (toujours) anonyme du Bitcoin
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Connais-toi toi-même. La création du Bitcoin est empreinte d'une part importante de mystère. Avec au centre de cette équation numérique, un pseudonyme de créateur – Satoshi Nakamoto – toujours impossible à identifier. Cet anonymat construit de toute pièce dès les origines est considéré par beaucoup comme une très bonne chose pour le BTC. Notamment, car il permet d'en préserver l'indépendance et la résistance à la censure originelle.

Une spécificité récemment célébrée à l'aide d'une statue en Suisse. Mais également à l'origine de nombreuses opérations d'identification plus souvent douteuses que véritablement sérieuses. Cela sans compter sur les postulants autoproclamés pour le coup à chaque fois ridicule. Retour sur une année 2024 aussi riche en recherches qu'elle s'est révélée pauvre en révélations…

Les points clés de cet article : La mystérieuse identité de Satoshi Nakamoto, créateur du Bitcoin, a été célébrée en Suisse malgré un anonymat toujours intact. La tentative d'HBO de révéler l'identité de Satoshi dans un documentaire a échoué, suscitant critiques et controverses.

Qui est Satoshi Nakamoto ?

Qui est Satoshi Nakamoto ? La question est au moins aussi récurrente que les 415 annonces successives de la mort imminente du Bitcoin depuis sa création. Mais avec ce petit goût d'enquête qui semble exciter ceux qui aiment gâcher le mystère des autres.

Car l'anonymat du (ou des) fondateur(s)/trice(s) du Bitcoin n'est pas une simple erreur de parcours. Il s'agit d'un acte délibéré dont on ignore tout autant la véritable motivation. Volonté de décentralisation accumulée, protection de la vie privée, absence de contrôle ou simple amour des noms japonais… finalement peu importé.

Car au-delà de ces raisons existant désormais les conséquences. Et ne pas savoir qui a créé le Bitcoin permet d'en faire l'outil financier et monétaire de tout le monde. N'en déplaise à ceux qui tentent de lui inventer une orientation politique sur l'identification hasardeuse de ses utilisateurs.

Statue de Satoshi Nakamoto – Lugano-Plan B

Mais comme le succès appelle la curiosité (souvent malsaine) – et dans le cas du BTC l'avidité – la question reste posée. Avec comme seule véritable réponse acceptable apportée, l'édification de statues en l'hommage de cet anonyme développeur de génie, comme à Lugano en Suisse au mois d'octobre dernier.

HBO : le mystère (non résolu) du Bitcoin

Pourtant, certains ne se contentent pas de célébrer ou d'admirer le travail bien codé. Avec l'ambition d'aller remuer ce qui ne demande qu'à rester en silence, afin de surfer sur le nuage de poussière que cela va déclencher. Peu importe de savoir si l'objectif est de trouver… ou de simplement chercher à faire du buzz.

Une expérience retenue par le réalisateur Cullen Hoback pour le compte de la chaîne américaine HBO. Avec un documentaire largement annoncé de toutes parties comme une révélation historique, sous le titre : « Money Electric : The Bitcoin Mystery ».

Une campagne de promotion à l'image du fiasco de cette entreprise. Avec comme seul véritable bénéfice pour le secteur des cryptomonnaies, les paris placés sur le nom révélé lors de cette échéance par les amateurs de la plateforme Polymarket.

La chaîne HBO a prétendu connaître l'identité de Satoshi Nakamoto

En effet, c'est le nom de Peter Todd qui est finalement sorti du chapeau de Cullen Hoback, sous les critiques acerbes d'une communauté crypto révoltée par si peu de professionnalisme. Car l'argumentation se révèle aussi bancale que les preuves censées étayer cette hypothèse déjà abandonnée de tous.

Seule véritable conséquence, la cible peinte dans le dos du développeur Peter Todd à l'attention de tous les faibles d'esprits aux alentours. Comme quoi, l’anonymat de Satoshi Nakamoto est également une nécessité de sécurité. En particulier avec un Bitcoin dont le prix ne cesse d'accumuler les plus hauts historiques. .

Bitcoin : Faketoshi et autres postulants

Impossible d'aborder le sujet de Satoshi Nakamoto sans parler des clowns qui gravitent autour de son mythe, comme des mouches sur un pot de miel. Et le plus insupportable d'entre eux n'est autre que le tristement célèbre Craig Wright, très justement surnommé Faketoshi.

En effet, l'action en justice initiée depuis 2016 par ce drame dans l'histoire du Bitcoin a été rejetée par la justice anglaise en mars dernier. Au vu des preuves démontrées, le juge en charge de ce dossier a finalement statué que Craig Wright « n'est ni Satoshi, ni le créateur de Bitcoin ».

L'anonymat de Satoshi Nakamoto éveille de nombreuses vocations

Une décision qui ne l'a pas empêché de récidiver en octobre, avec une attaque en règle cette fois dirigée contre Bitcoin Core. Car selon Craig Wright, ses développeurs ne respectaient pas la vision initiale de Satoshi Nakamoto. Sans commentaire, venant de celui qui souhaitait rompre l'anonymat de Satoshi Nakamoto à son profit et imposer un copyright sur son Livre Blanc !

N'oublions pas l'improbable Stephen Mollah, qui s'est présenté à Londres en octobre comme le créateur du Bitcoin. Une opération qui tournera rapidement à la comédie pathétique, entre problèmes techniques et déclarations totalement surréalistes.

Malgré ces nombreux remous au cours de l'année, l'anonymat de Satoshi Nakamoto est toujours préservé. Mais une autre question reste également en suspens, face à sa fortune évaluée à plus de 100 milliards de dollars. Le créateur du Bitcoin serait-il en train de revendre des millions de dollars en BTC sous les radars on-chain. Un autre débat tout aussi passionné est lancé !



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